Winamax Poker - Bruel et Simoncini invités du Buzz Media Ora

Winamax Poker - Bruel et Simoncini invités du Buzz Media Orange - Le Figaro

Aujourd'hui, lundi 30 novembre 2009, Patrick Bruel et Marc Simoncini étaient les invités du Buzz Media Orange - Le Figaro, le vidéocast sur l'actualité des médias hébergé par le site du Figaro. C'est en leur qualité d'actionnaires du site de poker en ligne Winamax qu'ils sont venus s'exprimer sur le plateau de l'émission.

En un peu plus de sept minutes, les deux compères ont eu le temps de présenter leur bébé et de répondre à quelques questions que l'on se posait encore.

La genèse de Winamax
Patrick Bruel révèle notamment que c'est lui qui est à l'origine du projet Winamax et qui a contacté Marc Simoncini, pour qu'il l'aide à concrétiser l'idée qu'il avait en tête. En tant qu'ancien fondateur d'iFrance (le site communautaire, revendu 182M€ à Vivendi en l'an 2000) puis du site de rencontres en ligne Meetic, Simoncini est à cette époque considéré comme un gourou infaillible. Une fois contacté, c'est Simoncini qui fait rentrer dans le tour de table Alexandre Roos et Christiohe Shaming, deux des anciens fondateurs du moteur de recherche francophone Lokace et du service de messagerie Caramail.

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Petite surprise (pour les initiés) : Si Bruel admet avoir être l'initiateur du projet et avoir été présent à toutes les étapes du développement du site, il explique n'être rentré au capital de Winamax qu'au mois de mai dernier, soit au moment précis où les noms des quatre actionnaires principaux ont été dévoilés au public. Jusqu'à présent, les observateurs pensaient que Bruel avait des parts dans le site depuis un certain temps déjà mais qu'il avait décidé d'avancer masqué afin de ne pas s'attirer les foudres des autorités françaises. N'oublions pas que le poker en ligne est toujours illégal en France. L'acteur, qui prête son image à Winamax depuis de nombreuses années, a déjà été convoqué à plusieurs reprises par les Renseignements Généraux à ce propos. Raison suffisante pour se montrer prudent.

La répartition des rôles
Patrick Bruel supervise tout ce qui a trait au poker, tandis que Roos et Shaming se concentrent sur la partie Internet et que Simoncini s'occupe de la finance et des partenariats. Un partage des tâches sans surprises.

L'ouverture prochaine du marché français
Les deux associés préfèrent parler de régulation (puisque l'ouverture, de fait, existe déjà). Cette régulation du marché, ils l'attendent avec impatience et ne demandent qu'à venir payer leurs impôts en France. Dixit Simoncini : "Nous sommes un site francophone, nous n'avons rien à faire à Londres".

Pour Winamax, la légalisation du poker en ligne ne passera pas forcément par de gros partenariats ou des campagnes de publicité astronomiques. Simoncini toujours : "On n'est pas convaincu que ce ne sera qu'une histoire de gros sous. Si on doit lever des fonds, ce ne sera pas trop compliqué. (...) Mais on a déjà refusé beaucoup de partenariats". L'actionnaire de Winamax préfère mettre l'accent sur un autre nerf de la guerre d'Internet : le CRM (ou Customer Relationship Management), une série d'outils permettant d'avoir la connaissance la plus fine possible de ses prospects et de ses clients et de maximiser l'efficacité des campagnes de recrutement et de fidélisation. Mis à part Bruel, c'est en fait le coeur de métier des actionnaires de Winamax, celui qui a assuré leur fortune. Bref, ils sont en terrain connu.

Mais Patrick Bruel aussi a son rôle à jouer en matière de fidélisation, comme il l'explique lui-même : "Le poker est le seul jeu d'argent dans lequel existe une part d'affect. Les paris en ligne, c'est autre chose. Vous irez toujours sur le site qui propose les meilleures cotes. (...) Au poker, on peut développer une communauté". Selon Marc Simoncini, Winamax et sa vitrine légale en France Wam Poker revendiquent à eux deux un million d'inscrits. Un chiffre à rapprocher de l'étude récente du cabinet Poker Player Research, qui estime à 1,3 million le nombre de français passionnés de poker en ligne. On peut sans trop s'avancer estimer qu'il s'agit de la plus belle base de données du secteur. Un résultat remarquable qui repose avant tout sur une sentiment d'appartenance et d'identification, devenu la marque de fabrique de la "Grande famille" Winamax.